Friday 30 December 2011

Day 51

‘Awareness’ is the quintessential teaching of the Buddha—from the awareness of cool air as you breath in and then out, to the profound awareness of natural perfection. And with boundless compassion and courage, the sole purpose and activity of all the buddhas it is to ring the alarm bell that brings us to this awareness...

We are ignorant beings, and as such require constant reminders about the importance of making the effort to land in this awareness. Therefore all our guru’s activities—from when he yawns or coughs, to when he appears or disappears—are his way of reminding us to come back, again and again, to mindfulness. And as long as we are mindful and aware, no one practice is better than another.

From a teaching of Dzongsar Khyentse Rinpoché's, at the recent death of his father, the great master Dungse Thinley Norbu Rinpoché

Thursday 29 December 2011

50e jour

Les vacances de Noël ont tout changé dans ma pratique de méditation, et elles continuent à le faire. Avec la visite, nous dormions dans la même chambre que mon fils, et je n'ai pas osé mettre le réveil tôt par crainte de le réveiller et de ne même pas pouvoir méditer. Et il y a eu des soirées agréables qui ont fait que je me suis couchée tard, donc l'envie de me lever tôt n'y était pas. En ce moment, donc, c'est plutôt le soir avant de me coucher, ce qui a aussi plein de bienfaits, mais je trouve que la méditation du soir a comme une autre saveur que la méditation du matin. Je pense que je retrouverai le rythme de méditer le matin une fois que l'école recommence. Si je pouvais, je ferais les deux tous les jours, puisqu'elles sont vraiment des expériences différentes. Mais je suis assez contente de pouvoir dire que j'ai pu trouver le temps de méditer pendant les vacances, même de bien me recentrer et retrouver le calme intérieur. Une seule fois, il y a deux jours, j'ai manqué de méditer (sans excuses, mais sans culpabilité non plus). Jusqu'à maintenant, alors, je pense que j'ai médité 47 jours sur 50.

Friday 23 December 2011

Day 44

Si je n'écris pas sur ce blog dans la semaine qui vient, c'est que mes parents sont ici, en visite depuis leur beau Canada, et j'en profite pour passer mon temps libre avec eux. Je continue de méditer tous les jours. Je vous souhaite donc de très belles fêtes de fin d'année, de la joie pure, du bonheur, et surtout, de l'amour bienveillant. Pour le bienfait de tous les êtres, puissent ces choses rayonner depuis votre cœur dans toutes les directions. Joyeux Noël!

If you don't hear from me here in the coming week, it's because my parents are visiting from Canada, and I am spending my free time with them. I continue to meditate every day. I wish you happy holidays, pure joy, happiness, and especially loving kindness. For the benefit of all beings, may these things radiate outward from your hearts in all directions. Merry Christmas!

Thursday 22 December 2011

43e jour

Voir

Pour le bienfait de ceux qui lisent ce blog et qui ne comprennent pas l'anglais, je traduis aujourd'hui ce que j'ai écrit mardi.

Quand le corps est agité, quand il y a des tensions ou des douleurs dans un endroit du corps durant la méditation, on peut apprendre à isoler cet endroit et le relâcher pour transformer la tension en relaxation. Si on fait cela, le problème est résolu - la tension disparaît et le muscle se relâche; on devient plus souple. La même chose arrive si on fait pareil avec l'esprit. Si on apprend à se relâcher dans l'agitation mentale, sans rajouter des couches de culpabilité ou d'agressivité envers l'esprit penseur, si on relâche simplement notre saisi sur la pensée, elle se dissout, et on retrouve l'esprit dans son état naturellement libre et souple.

Arrivé à ce point dans la méditation, on peut commencer à voir plus directement la nature réelle des phénomènes, et plus exactement, le fait qu'il n'y a pas de soi. On appèle cela voir, et non comprendre. On a certes besoin de comprendre: il faut passer pas la logique du non-soi, pour atteindre la certitude et dissiper tout doute. Mais sans la perception directe, on n'a que des théories. La pratique de la vue pénétrante - voir, tout simplement - est essentielle si on veut vraiment connaître la nature des choses.

Quand on a dissout les niveaux grossiers de l'esprit en espace, en expansivité, de cette manière, on trouve que ces moments se prolongent, pas par l'effort particulier, mais au contraire en continuant de lâcher prise sur toutes les histoires éphémères de l'esprit penseur. Si on pense, "Voilà, c'est ça! Je ne pense plus, et mon esprit est calme. Je dois rester là - comment je dois faire?" ceci est une activité conceptuelle, et on est déjà hors de l'expérience de voir. Au lieu de ceci, on se repose simplement dans l'expansivité de la nature de l'esprit.

C'est plus facile à dire qu'à faire :)

Tuesday 20 December 2011

Day 41

Seeing

When the body is agitated, or there is tension or pain in a certain spot during meditation, we can learn to isolate that spot and relax into the tension. If we do this, the problem is usually resolved - the tension goes away and the muscle loosens; we become more supple. The exact same thing happens with the mind. If we can learn to relax into mental agitation, without adding on layers of guilt or aggression toward the thinking mind, if we can just simply release our grasp on thought, then that particular thought peters out and leaves the mind in its naturally more free and supple state.

When we get to that point in meditation, we can begin to see more directly the way things are in reality, and more specifically the fact that there is no self. This is seeing, as opposed to understanding. Understanding is needed, of course: we must work through the logic of self-less-ness, so that we can gain certainty and dispel any doubts. But without direct perception, we have nothing but theory. Practising seeing is essential if we want to truly know the nature of things.

When we have once dissolved the gross levels of thought into spaciousness in this way, we find that the duration of these moments is prolonged, not by any particular effort, but on the contrary by continuing to release our grasp on all the meaningless and fleeting stories of our thinking minds. If we think, "This is it! My thoughts are gone, and my mind is peaceful. I have to stay here - how can I do that?" this is conceptual activity, and we are already out of the experience of seeing. Simply rest in the spaciousness of the nature of mind instead.

Easier said than done :)

Monday 19 December 2011

Day 40

Back to the Basics:
A Short Introduction to Peaceful Abiding -Sakyong Mipham Rinpoche. Shambhala




Saturday 17 December 2011

38e jour

Le bruit

J'ai remis à ce soir la méditation d'aujourd'hui, et maintenant les voisins d'en face font la fête. Je ne leur en veut pas; ils fêtent les 40 ans de la voisine, et en plus ils nous avaient prévenus. Seulement, j'ai oublié, et maintenant j'aurai une grande obstacle à la méditation. Que faire? Déjà, je change de pièce. Et je me souviens d'un enseignement par un maître de la tradition thaï de la forêt, Ajahn Amaro, où il parlait de bruit pendant la méditation, comme le décrivait son propre maître Ajahn Chah.

“You think that the sound is annoying you, but actually it’s you that is annoying the sound. The sound is just what it is; it’s just the air vibrating. It’s up to us whether we start an argument with it.”

"Ça n'est pas le bruit qui nous embête, mais bien nous qui embêtons le bruit. Le bruit est simplement ce qu'il est: de l'air qui vibre. C'est à nous de décider si nous voulons nous disputer avec lui."

Friday 16 December 2011

Day 37

Why is it important to practice seeing the absence of self?

We can look and look for self, but we can not find it. "Self" is nothing but a temporary coming together of bits and pieces, nothing but a label for an entity that cannot be pointed at, let alone grasped. It appears, but it has no substance. Thoughts arise, but there is no thinker.

Yet, we spend our lives grasping at just this illusion. We think of our "self" as separate from others, and somehow very, very important. We feel we need to defend ourselves, prove ourselves, find ourselves, be ourselves. This puts us in a position where enormous amounts of energy are wasted on all our various desires and aversions, just trying to satisfy something that can not only not be satisfied, but does not even exist as such. Imagine the possibilities for increasing positive actions, if we sustained this recognition!

Thursday 15 December 2011

36e jour

Ringu Tulku Rinpoché nous dit dans cette vidéo (voir Day 34) que la stabilité de l'esprit n'est pas une absence de pensées ou une concentration étroite. Avoir l'esprit stable, c'est reconnaître et comprendre par l'expérience que la nature de l'esprit humain est active, que toute sorte de manifestation arrive: pensées, émotions, sensations, perceptions, soit positives, soit négatives. Avoir l'esprit stable, c'est pouvoir laisser arriver toutes ces expériences, et les laisser se dissoudre, sans en être profondément perturbé.

Tuesday 13 December 2011

Monday 12 December 2011

33e jour

Il n'y a pas de "bonne" méditation ni de "mauvaise" méditation. Ce sont des adjectifs qui ont beaucoup de subjectivité attaché et n'ont rien d'absolu en eux. Par contre, on peut qualifier la méditation de "stable" ou "instable", "concentrée" ou "pas concentrée," sans jugement subjectif.

Si on constate pendant la méditation qu'on n'est pas concentré, et qu'à ce moment-là on ramène l'attention sur l'objet de méditation (par exemple, la respiration), il n'y a absolument pas de faute. Il n'y a pas lieu de se dire "oups, là j'ai raté la méditation". Au contraire, si à chaque fois qu'on se rend compte de l'esprit qui vagabonde on le ramène au sein de la concentration, on a compris l'essence de la pratique de shamatha, le calme mental.

Tout comme la respiration, au rythme de nos capacités d'attention, on laisse dissoudre les pensées comme si elles étaient rien d'autre que des gouttes dans l'eau, et on recommence.

Sunday 11 December 2011

Day 32

For various reasons related to being ill and my children being ill, three days out of the past week I have not met my goal of sitting for 20 minutes. One of these days, I was on the cusion for fifteen minutes, once only two minutes, and once not at all. Guilt has come up, because I have vowed to do these 108 days, but it has not haunted me to the point where I become angry with myself and my failures. I am sorry if it disappoints you that I have not been able to follow perfectly through, but I often think of these words of Pema Chödron's, and Rick Fields' poem which she quotes:

Vast Blue Sky (https://www.facebook.com/note.php?note_id=195137211427&id=27357898219 Dec 11, 2011)

par Pema Chodron, vendredi 4 décembre 2009, 05:14

I was doing an interview with Dzigar Kongtrul Rinpoche recently, and I asked him the question: "Rinpoche, you have been living in the west for some time now, and you know western people well. What do you think is the most important advise you could give to a western dharma practitioner?"

And he said "I think the most important thing that western dharma practitioners need to understand is guiltlessness."

I said "guiltlessness?"

He said "Yes. You have to understand that even though you make a lot of mistakes and you mess up in all kinds of ways, all of that is impermanent and shifting and changing and temporary. But fundamentally, your mind and heart are not guilty. They are innocent."

So guiltlessness is very important in the subject of dissolving or burning up the seeds of aggression in our own hearts and our own minds.

Most of the striking out at other people, for us in this culture, comes from feeling bad about ourselves. It makes us so wretched and so uncomfortable that it sets off the chain reaction of trying to get away from that feeling. It's some very very habitual thing that happens.

If you got hooked, and then someone was to give you four seconds, or a minute, and then tap you on the shoulder and ask you what that feels like, it feels really bad, it feels like "bad me" and the aggression is turned against yourself.

Maybe if you waited four minutes and tapped them on the shoulder, what it feels like is - they are really wrong, and they did this to me, and its their fault that I'm in this situation.

But somehow, if at that moment, you were to pause, and start breathing and let the whole thing unwind and unravel, and hang out in the impermanent yet ineffable space - if you were to do that you might realize that all of this blaming of other people, when you went into it deeper, you would see that the seed of it was really some deep discomfort and aggression about yourself.

And if you went more deeply into that, you would probably find sadness.

And I quote this so much, this Poem of Rick Fields, where he said:
Behind the hardness there is fear
And if you touch the heart of the fear
You find sadness (it sort of gets more and more tender)
And if you touch the sadness
You find the vast blue sky

Thursday 8 December 2011

29e jour

Où est l'esprit?

Quand on s'assoit pour s'observer, on a facilement l'impression que l'esprit est par-ci, par-là, et partout. Il y a quelques jours, pendant une méditation sur la pensée, je voyais mon esprit dans les WC où je fais des travaux. Je perçais les murs de trous très droits et je les peignais super bien d'une belle couleur. Ensuite, j'étais dans le garage en train de scier du bois, et en même temps j'étais à l'intérieur de la maison, m'assurant que les enfants dormaient en dépit du bruit de la scie. Je suis même allée à Castorama. Ensuite, j'étais de nouveau sur le coussin, entendant le son du radiateur, voyant la fumée de l'encens, ressentant ma position assise. Après une période de présence et de concentration, j'étais encore en dehors de la pièce, cette fois-ci là où mon fils fait de la gymnastique, me rappelant de mots aimables qui y ont été prononcés. Tout ça s'est passée en très peu de temps.

Mais mon esprit était-il vraiment là? Si je m'étais mise debout pour réellement aller au garage, je doute que j'aurai rencontré mon esprit. Il y a ici encore un problème: "Je" vais au garage, mais je ne rencontre pas "mon" esprit. Lequel est vraiment moi - le "moi" qui va au garage, ou l'esprit qui n'est pas là?

La question d'où se situe l'esprit connaît parfois la réponse que l'esprit n'est que connections électriques dans le cerveau. Dans ce cas, le cerveau est la cause des pensées et émotions de l'esprit. Mais où est l'effet - c'est-à-dire, où sont les pensées elles-mêmes?

Pensées ne sont que l'objet de l'esprit, ce qui est fait par le sujet, l'esprit. Alors, où est cet esprit qui pense? Quand moi j'entendais le son du radiateur, mon esprit était-il dans mon corps? Dans le radiateur? Quelque part dans l'espace entre les deux? Ailleurs?

En outre, l'esprit est bien plus que pensées. On peut être conscients, attentifs, sans penser des pensées, sans que des étincelles se jettent dans le cerveau. Ceci est des fois notre but dans la méditation, bien qu'on ne devra pas s'attacher au but avec des peurs et des désirs par rapport au résultat.

Selon le bouddhisme, l'esprit est un flot de conscience, sans résider en un lieu. Le soi ne se trouve pas; il n'a pas d'existence intrinsèque. Mais il ne faut pas croire en cela simplement parce que le bouddha l'a dit; il faut l'examiner soi-même. 

Cette pratique se nomme vipashyana.

Tuesday 6 December 2011

Day 27

Where is the mind?

When we sit down to observe ourselves, we can get the impression that the mind is here and there and all over the place. Taking thought as the object of meditation this morning, I could see my mind going into my bathroom where I am doing renovations. I was drilling very straight holes and painting very well with a beautiful colour of paint. Then I was out in the garage sawing wood, and at the same time I was inside making sure the children stayed napping in their beds through the noise. I went to the hardware store, too. Then I was back on the cushion, hearing the sound of the radiator, seeing the incense smoke, feeling my sitting position. After a period of present concentration, I was back out of the room again, where my son does gymnastics, remembering some kind words that were said. All of this happened very quickly.

But was my mind really there? If I had gone into the garage for real, I don't think I would have met up with my mind. And therein is another problem: "I" go into the garage, but don't meet up with "my" mind. Which one is me - the "I" that goes into the garage or the mind that is not there?

The question of where the mind is located leads many people to answer that mind is nothing but electrical connections in the brain. In this case, the brain is the cause of the mind's thoughts. But where is the effect - that is, the thoughts themselves?

Thoughts are none other than the object of mind, the thing that is done by the subject, which is the mind. So where is this mind that thinks? When I heard the sound of the radiator, was my mind somewhere in my body? In the radiator? Somewhere in between? Somewhere else?

Furthermore, the mind is more than thoughts. We can be conscious, mindful, without thinking thoughts, without sparks flying in the brain. This is sometimes our aim in meditation, although we should not attach ourselves to any aim with hopes and fears about the outcome.

According to Buddhism, the mind is a stream of consciousness, and it does not have a location. But we should not take the Buddha's word for it; this is something we need to investigate ourselves.

This is vipashyana.

Monday 5 December 2011

26e jour

La réponse à cette question de bienfaits personnels que nous apporte la méditation est, sans surprise, très personnel. Je crois que chacun profite différemment; chacun trouve que la méditation lui apporte sa propre combinaison de bienfaits.

Pour moi, ça n'est pas que la patience qui s'accroît en méditant, bien que la patience est certainement le plus évident des bienfaits dans ma vie de maman, et qu'elle soit fortement bienvenue. Je trouve aussi que la méditation m'aide dans d'autres manières mondaines: la concentration, par exemple, qui ne me vient pas forcément aisément. C'est peut-être lié à la patience, à ma culture nord-américaine, à mes gènes... Je suis quelqu'un d'assez actif (je ne dis pas sportif!), qui a envie de changer souvent de sujet, d'endroit, ou d'activité. Mais la vie, des fois, elle a d'autres projets. Donc en méditant je cultive la concentration, j'essaie de rester présente à ce qui vient à moi, sans faire l'effort de changer.

Je dis que je cultive la patience et la concentration en méditant, mais à vrai dire ça se fait tout seul, sans que je pense "Je médite sur la patience," etc. Et ça se ressent surtout dans la vie hors-coussin.

Ce que je travaille, c'est surtout la réalisation du non-soi. D'après le bouddhisme, on n'a pas d'existence propre à soi, chacun d'entre nous ainsi que tous les phénomènes est dénué d'existence intrinsèque. La méditation sur ce point s'appelle vipashyana, et on va plus en parler bientôt.

Patience, concentration, réalisation de la non-existence de soi, sont des bases avec lesquels je trouve de quoi pratiquer la compassion envers les autres êtres. Avec la pratique de méditation vient le pouvoir de recul (par rapport a ses attachements, ses illusions), et de respect envers autrui.

Voilà quelques uns des bienfaits que la méditation m'apporte.

Saturday 3 December 2011

Day 24

I got home late last night after an Orange Manjushri empowerment, and decided not to set the alarm for an early meditation this morning. It was good to catch the extra hour of sleep, but I am finding that my patience is rather thin with my children today, who are tired from a long and difficult week and a relatively late night themselves. I remember the Dalai Lama joking in Ottawa in 2004 that sometimes the best meditation for westerners is sleep... and I don't regret the decision I made for today. I will meditate before I go to bed tonight. But today I have a heightened awareness of the benefit of patience that meditation brings to my family life.

A question to ponder this weekend (all answers welcomed in the comments section):

How does meditation help you in your daily life? What are the specific benefits you feel arise from your meditation practice?

En quoi la méditation vous sert dans votre vie quotidienne? Quels sont les bienfaits spécifiques de votre pratique?

Friday 2 December 2011

23e jour

Dans une autre phase de ma vie, j'ai étudié la psychologie. Parmi beaucoup d'autre choses (heureusement), j'ai appris que nous mettons en moyenne trois semaines à prendre une nouvelle habitude, à bien l'ancrer dans notre vie. Une fois arrivé à trois semaines, ça nous demande un peu moins d'effort de pratiquer (ou de ne pas fumer, de prendre notre médicament, d'être compatissant envers quelqu'un, etc.) parce que c'est devenu habituel de le faire, plutôt que nouveau. Il n'est plus question d'oublier de le faire, si nous l'avons fait régulièrement pendant trois semaines. Nous sommes bien conscients des échecs.

Si vous êtes encore là, si vous essayez toujours de méditer tous les jours (même si vous n'y arrivez pas - c'est pas grave!) je vous félicite largement. L'habitude est maintenant là. Continuons!

Thursday 1 December 2011

Day 22

Change Dependent on Causes and Conditions

My good friend and teacher Angela once said, "We are not really meditating here, but practising to meditate." We are on a path toward an end, so we should not expect that sitting on the cushion will mean the end of suffering, or of conceptual thought. This may be our goal, but it takes a long time to actualize; it can not be done in a few weeks or even a few years. Still, this doesn't mean it can not be done. The Dalai Lama encourages us, saying in a discussion about identifying the nature of suffering (see reference in the previous blog post), that it is the nature of conditioned things to change, dependent on causes and conditions. Our minds are changing anyway; let's turn them in the right direction, without attachment to immediate and drastic goals.